Le Passeur, Lois Lowry
Auteur : Lois Lowry
Editeur : L'école des loisirs
Première parution fr : 1994
Résumé :
Le monde dans lequel vit Jonas est bien éloigné du nôtre : une société où la notion d'individu n'existe pas. Plus surprenant encore : ses membres ne ressentent rien. Ni amour, ni haine ne viennent bousculer leur quotidien. Les gens ne meurent pas non plus ils sont "élargis". Tout comme le héros de cette histoire - un garçon de douze ans - le jeune lecteur brûlera de savoir ce qui se cache derrière ce terme si obscure.
Avis :
Il s’agit d’un livre dont j’avais beaucoup entendu parler,
en bien le plus souvent. L’annonce du film m’a intriguée, bien que je n’aie pas
encore vu ce dernier je me suis décidée à lire l’œuvre littéraire. En
ressortant de ma lecture je suis loin d’être déçue, ce livre m’a conquise.
Cependant si vous rechercher de l’action et un
garçon qui va tout faire pour sauver le monde, arrêtez-vous là, ce n’est pas le
but dans Le Passeur. En réalité le
rythme est plutôt lent, l’histoire avance bien sûr, mais il s’agit surtout d’interrogation
et de découverte de l’univers du héros, Jonas, qui lui-même tente de comprendre
la société dans laquelle il vit.
Au départ la communauté, telle qu’elle est nommée
dans le livre, nous semble utopique, imaginez : pas de guerre, pas de
maladies, pas de différend entre les gens, sauf que dès les premiers mots du
livre nous pouvons sentir un malaise, quelque chose sonne faux dans cet
orchestration du bonheur.
Il y a bien évidemment dans cette société une part
d’ombre, que l’on va découvrir au fil des pages, mais que l’on pressent dès que
l’on commence à lire.
Notre compréhension de ce monde futuriste, vient du
dépositaire de la mémoire chez qui Jonas entre en apprentissage, ce vieil homme
possède tous les souvenirs du monde, un poids bien lourd pour une seule
personne. Il nous emporte, au travers du jeune héros, dans les méandres des
souvenirs, parfois heureux, parfois malheureux, douloureux même.
C’est difficile de vous en parler sans spoiler, c’est
pour ça que je m’arrêterais là. Le livre n’est pas bien épais, 235 pages. Sous
certains aspects il m’a rappelé 1984
de George Orwell, mais pour les enfants, moins violents aussi, et avec une
vision qui n’est pas dépourvu d’une lueur d’espoir.
Je ne peux que vous inviter à découvrir cette
petite pépite.
Je suis totalement d'accord avec toi, ce livre est un vrai bijou. Il m'a rappelé d'apprécié la beauté du monde dans lequel on vit. C'est un roman qui fait beaucoup réfléchir je trouve.
RépondreSupprimerOui ! On à toute une piste de réflexion très intéressante et franchement j'ai adoré, il faudrait faire plus de livre comme ça. Pas besoin d'action pour accrocher le lecteur parfois.
Supprimer(Désolé du temps de réponse, je viens juste de comprendre comment fonctionnait les commentaires !)