Auteur : Michael Moorock
Editeur : Edition Pocket fantasy
Première parution : 1987
Nombre de pages : 188 pages
Résumé : Melniboné, l'île aux Dragons, régnait jadis sur le monde. Désormais les Dragons dorment et Melniboné dépérit. Sur le trône de Rubis siège Elric, le prince albinos, dernier de sa race, nourri de drogues et d'élixirs qui le maintiennent tout juste en vie. La menace plane ; alors il rend visite au Seigneur du Chaos, Arioch, et conclut un pacte avec lui. Il s'engage ainsi sur le chemin de l'éternelle aventure : le Navire des Terres et des Mers le porte à la cité pestilentielle de Dhozkam, et son destin le pousse à franchir la Porte des Ténèbres ; au-delà, deux épées noires attendent leur maître et leur victime.
Avis :
Très honnêtement je ne sais que dire sur ce premier
tome, tout d’abord il est assez court aussi la lecture est rapide, cependant
elle reste complexe. J’ai trouvé qu’il y avait un petit côté philosophique, ne
serait-ce que dans la manière de penser d’Elric. Ça ne m’a pas déplu, ça m’a
même changé de mes lectures habituelles.
Il faut savoir que l’Empereur se remet énormément
en question, il a un caractère assez paradoxal parfois. Mais après quelques
semaines je garde surtout l’image d’un souverain las de sa cour, quelque peu
mélancolique, et surtout très philosophe. Il n’apprécie pas le monde dans
lequel il évolue et aimerait le voir changer, seulement tout n’est pas toujours
simple quand les traditions sont ancrées dans l’esprit de chacun. Et en même
temps plus on apprend à le connaitre mieux on se rend compte de sa force. C’est
un personnage intéressant à suivre. De plus, il est aussi amoureux, mais d’une
manière que je trouve bien amenée et qui m’a intéressée. Attention, c’est une
histoire très secondaire, mais j’ai apprécié la façon dont les choses étaient
tournées.
Pour le reste je dois avouer que l’on est tellement
tourné vers Elric que j’en oublie un peu les autres personnages. Bien entendu
il y a son cousin Yyrkoon, qui l’exècre et veut par tous les moyens se
débarrasser de lui. Et la sœur de ce dernier, la fameuse promise d’Elric,
Cymoril, dont je regrette le rôle plus que secondaire, le personnage aurait
mérité plus de lignes. Même si le format court ne le permettait pas.
L’univers, du reste, est très travaillé, pour un
roman aussi court je trouve que l’on a beaucoup de petites choses qui nous
permettent de mieux comprendre. Les descriptions sont d’ailleurs plus que
détaillées et l’on a aucun mal à s’imaginer le monde dans lequel vit Elric.
Cependant je regrette qu’il y ait tant de longues descriptions (qui ne sont pas
trop mon truc faut l’avouer). Et ma lecture a parfois été laborieuse, à mon
grand regret car j’ai aimé l’univers.
J’ai d’ailleurs les deux tomes suivants dans ma
PAL, j’espère parvenir à les en sortir (toujours trop de choses à lire ! )
Mon avis peut d’ailleurs paraitre court, mais c’est tout simplement que je n’ai
pas grand-chose à en dire, le roman n’est pas beaucoup plus long ;)
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